L’émancipation de la femme africaine est l’un des objectifs des féministes. Elle soulève la question de la condition de la femme au sein de la famille mais aussi au sein de la société.
Pourquoi parle-t-on d’émancipation de la femme africaine ?
Avez-vous déjà entendu que les femmes sont l’avenir de l’Afrique ?
L’émancipation peut être définie par la « liberté ». Lorsque l’on parle d’émancipation de la femme, on fait référence à son indépendance et à ses droits qui sont plus reconnus aujourd’hui. Pendant longtemps pour la plupart, ces femmes, ont subi leurs vies et n’avait pas forcément leur mot à dire selon les situations. Ces femmes qui sont longtemps restées en retrait, sont aujourd’hui de véritables figures d’indépendance. Que ce soit leur place au sein de la famille, ou encore dans l’univers professionnel, elles ne se laissent pas marcher dessus.
La femme africaine a un atout considérable : Ce sont des battantes !
Malgré le fait qu’elles ont parfois eu une vie difficile, elles ont choisi de se relever et réaliser leurs rêves.
Dans le business on voit tout de suite la touche féminine qui donne envie de consommer le produit ou le service. Beaucoup ont su se faire une place dans un monde masculin et même réussir et atteindre le sommet dans leur carrière professionnelle.
Certaines d’entre elles se sont lancées dans le business et l’afropreunariat. L’ambition et la motivation de ces femmes les ont conduits à atteindre leurs objectifs.
Ce qui les ont poussés vers le succès !
La confiance en soi et l’estime de soi
La femme a souvent été rabaissée ou mise à l’écart pour laisser l’homme briller dans la société. Ceci commence dès le plus jeune âge. Au fur et à mesure du temps, elles ont su prendre conscience de leur valeur. On constate qu’il y a de nombreuses femmes qui sont talentueuses mais qui se dévalorisent malheureusement.
« Nous apprenons aux filles à se diminuer, à se sous-estimer. Nous leur disons : Tu peux être ambitieuse, mais pas trop. Tu dois réussir, mais pas trop. Sinon, tu seras une menace pour les hommes ». Chimamanda Ngozie Adichie
On peut également affirmer qu’elles ont de plus en plus d’estime pour leurs personnes. Ce qui est très important pour obtenir des résultats à la hauteur de leurs objectifs. Avant elles n’osaient pas forcément ou repoussaient leurs projets à plus tard en pensant qu’elles seront peut-être plus aptes à réaliser leurs projets dans le futur. Procrastiner un projet est un risque de ne jamais le réaliser au final, en laissant place à l’hésitation et le doute sur ses capacités.
Les femmes dans le business
La réussite est fortement liée à la confiance en soi. En effet, lorsque nous, femmes présentons un déficit de confiance en nous, la possibilité de réussir un projet s’avère très faible. Plus la confiance en soi sera développée, plus nous serons amenées à prendre des risques.
Par exemple une femme africaine ayant un projet innovant et qui a confiance en elle va tout faire pour convaincre des personnes d’investir dans son projet (si elle n’a pas le financement pour). Cela nécessite d’avoir une confiance en soi en béton mais aussi une très bonne confiance en son projet pour le vendre à des tiers.
Ensuite, lorsque ce projet voit le jour, il faut communiquer dessus et le faire connaître pour trouver ses premiers clients. Cette démarche suscite encore une fois de croire en son projet pour que d’autres personnes puissent investir leur argent. Bien sûr la peur et les doutes seront présents mais la détermination et l’envie de réussir doivent prendre le dessus.
Nous pouvons illustrer cela à l’aide d’un exemple :
Une femme africaine a un projet de vendre des robes africaines de luxe. Cette femme utilise du tissu wax dans ses créations. Elle s’adresse à une cible assez aisée avec un certain prix, elle doit vendre ses créations. Cela ne fonctionnera pas si elle se dit à elle-même « mes produits ne mérite pas d’être si couteux ». Ses doutes risques de se voir au niveau de son argumentaire de vente ainsi que sa stratégie de communication. Ensuite, elle verra que ses ventes ne sont pas à la hauteur de ses espérances. Donc elle sera déçue et risque de baisser le prix. Le problème est qu’il ne s’agira plus de robe africaine de luxe vu le positionnement. C’est un cercle vicieux car elle a fait l’erreur de se dévaloriser et de dévaloriser son travail. Au contraire, elle doit montrer qu’elle est sûre d’elle pour trouver ses clients, justifier ses prix et faire pérenniser son entreprise.
Le perfectionnisme des femmes
De nombreuses études ont montré que les femmes étaient plus touchées par le perfectionnisme. Encore une fois, cela se crée dès l’enfance, on apprend aux petites filles qu’il faut être parfaite, toujours soigné, attentionnée, patiente, brillante, élégante. Cela les pousse à moins prendre de risques que les hommes.
Évidemment ce ne sont pas toutes les femmes qui manquent de confiance en elle, loin de là.
Voici des exemples de femmes africaines qui ont prouvé que c’est possible :
- Anta Babacar Ngom qui est directrice générale dans l’entreprise Sedima au Sénégal.
- Delphine Traoré Maidou, qui est directrice des opérations dans la société Allianz Africa
- Mosun Belo-Olusoga qui est présidente de la société Access Bank
Nous pouvons vous citer des tas et des tas d’exemples auxquelles vous pouvez vous identifier. Pour en savoir plus n’hésitez pas à vous rendre sur cet article de Jeune Afrique.
Laissez une réponse